Quand le théâtre permet de parler du mal-être, du harcèlement et des discriminations à l’école
- cielabellehistoire
- 24 juin
- 2 min de lecture
Dans les couloirs, les regards. Dans les classes, les chuchotements. Dans les téléphones, les messages anonymes. Et parfois, dans les silences des élèves, des appels à l’aide étouffés.
Le mal-être adolescent, les situations de harcèlement, l’homophobie, la transphobie… Ce sont des réalités bien trop présentes dans les établissements scolaires. Et pourtant, ce sont souvent des sujets difficiles à aborder, même par les adultes.
Un théâtre pour faire réagir, sans pointer du doigt
À La Belle Histoire, nous croyons que les émotions précèdent la réflexion.Nos spectacles conçus pour les collèges et lycées mettent en scène des situations crédibles, proches du quotidien, qui interpellent sans culpabiliser, qui montrent sans stigmatiser.
Le théâtre, par la fiction, crée une distance suffisante pour que chacun·e se sente concerné·e sans être accusé·e.
Un personnage qu’on rit de voir juger les autres… et soudain on se rend compte qu’on lui ressemble. Une situation qu’on pensait banale… jusqu’à ce qu’on entende le mal qu’elle a causé.
Quand la différence devient un motif d’isolement
Être différent dans un établissement scolaire — dans son genre, son orientation, son style, sa manière d’être — c’est encore prendre un risque.Le rega
rd des autres, le rejet, l’humiliation… peuvent s’installer très tôt.
Nous avons créé des scènes qui abordent ces questions :
Un élève harcelé parce qu’il ne correspond pas aux normes viriles du groupe,
Une jeune fille moquée pour sa manière de s’habiller ou de parler,
Un coming-out mal reçu dans une bande de potes…
Ces histoires sont souvent inspirées de témoignages d’élèves eux-mêmes. Et c’est ce qui les rend puissantes.
Faire émerger la parole, même sur ce sujet qui dérange
Après chaque représentation, un temps d’échange est proposé avec les élèves.
Animé avec bienveillance, ce moment est souvent l’occasion de premiers mots, de retours sincères, de prises de position inattendues.
🎤 "Moi j’ai déjà dit des trucs comme ça, je pensais pas que ça pouvait blesser." 🎤 "Ça m’a fait du bien de voir que je suis pas seul.e" 🎤 "On devrait voir ça plus tôt, avant que ça devienne grave."
Le débat devient un espace de réparation, d’explication, et parfois, d’engagement.
Un travail en lien avec les équipes éducatives
Nous collaborons étroitement avec les CPE, les infirmier·ères scolaires, les enseignant·es, les associations partenaires, pour préparer et accompagner ces représentations. Nous adaptons nos interventions à l’âge, au contexte, aux dynamiques repérées dans les établissements.
Le théâtre ne remplace pas les dispositifs de prévention, mais il les complète avec force et sensibilité, en touchant là où les mots institutionnels ne passent plus.
Parce qu’un élève en souffrance n’est jamais juste “sensible”.
Parce qu’un bourreau n’est jamais juste “immature”.
Et parce que la violence scolaire n’est jamais “un rite de passage”.
Faire du théâtre pour prévenir, pour éveiller, pour soigner.
Et pour dire aux élèves : tu as le droit d’être qui tu es. Et tu n’es pas seul·e.
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